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L'une des sagas de longue date du marché des pilotes du Championnat MOTUL FIM World Superbike s'est terminée cette semaine lorsque Alvaro Bautista (Aruba.it Racing - Ducati) a signé son nouveau contrat pour 2025, s'engageant avec la marque basée à Bologne pour une saison supplémentaire. Vendredi, en France, le directeur de l'équipe Stefano Cecconi a révélé ses réflexions sur le nouvel accord lors de son interview lors de la FP1 et a expliqué pourquoi il a fallu si longtemps pour conclure l'accord.

 

Le renouvellement du contrat de Bautista a été annoncé à l'approche de la manche française, le champion en titre ayant signé un contrat d'un an pour la saison 2025. C'était une histoire de longue haleine jusqu'à ce que le nouvel accord soit annoncé. Aujourd'hui, s'exprimant à Magny-Cours, Cecconi et Foti ont donné leur avis sur le numéro 1 qui s'engage avec le constructeur italien pour 2025, ce qui signifie qu'il a une chance d'ajouter des succès à ses 61 victoires avec Ducati tout en prolongeant son deuxième passage avec l'équipe à quatre saisons.

 

En parlant de la signature du nouveau contrat de Bautista, Cecconi a admis que cela avait pris « un peu trop de temps » mais s’est réjoui de l’engagement de l’Espagnol : « C’était notre objectif depuis le début. Malheureusement, il a fallu un peu trop de temps pour régler tous les détails et régler toute la paperasse, mais nous n’avons aucun doute sur le plan. Il est clair maintenant que c’est officiel, nous aurons encore un an pour essayer. Nous savons que nous devons travailler autour de la réglementation pour trouver la meilleure configuration pour Alvaro, mais nous sommes convaincus qu’il peut obtenir les mêmes résultats par le passé. »

 

En 2023, Bautista a été l’un des premiers coureurs à s’engager pour la campagne 2024, mais c’était un contraste complet cette saison. Le numéro 1 n’a été confirmé qu’en septembre pour 2025 après des mois de spéculation sur son avenir. Cecconi a ensuite expliqué pourquoi il avait fallu autant de temps à Bautista pour signer pour l’année prochaine, révélant que l’absence de date limite signifiait qu’ils pouvaient utiliser le temps dont ils disposaient pour convenir du contrat.

 

Il a ajouté : « Nous n’étions pas pressés, honnêtement. N’ayant pas de deadline ou de date fixe en tête, toutes les phases de négociation, y compris la fixation de tous les détails mineurs du contrat, nous ont peut-être pris un peu plus de temps. Pourquoi ? Quand vous avez une deadline, beaucoup de choses se mettent en place très rapidement. Si vous avez beaucoup de temps, vous avez tendance à l’utiliser. Peut-être que n’étant pas pressés, nous avons pris trop de temps… La prochaine fois, nous serons plus rapides ! »

 

« Les contrats ont généralement des options pour être flexibles mais actuellement, nous sommes fixés pour un an. Ensuite, nous verrons la saison prochaine comment Alvaro se sent sur la moto. Bien sûr, sachant que, tôt ou tard, une nouvelle moto sera disponible, il est peut-être curieux de voir la nouvelle moto. Pour l’instant, nous avons conclu pour un an, puis nous aurons le temps ; nous essaierons d’être plus rapides, mais nous aurons le temps d’en discuter. »